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Cyril Pedrosa

Dupuis

35,00

Tenter de capter, malgré son évanescence, ce sentiment de solitude qui nous saisit face à la complexité du monde. Cet état d'âme qui, s'il nous isole de nos semblables, est peut-être ce qui fait de nous des humains. Outrepassant par la grâce du dessin le principe selon lequel il faut se taire sur ce dont on ne peut pas parler, Cyril Pedrosa suit les méandres de cette émotion, nous livrant un magistral récit en quatre tableaux. Quatre tableaux, pour quatre saisons et autant de personnages en quête de leur destinée, à travers l'espace et à travers le temps.

Autour de lieux, à l'occasion de luttes, ces êtres sans attaches vont croiser d'autres solitudes et tisser les uns avec les autres le fil ténu d'une conscience happée par l'inconnu et tourmentée par l'énigme du sens de la vie. Chaque saison a son identité graphique, chaque voix également. Une oeuvre d'une intensité et d'une sensibilité narrative rares, du créateur du très remarqué "Portugal".


Monsieur Toussaint Louverture

15,00

Quand Jonathan A. se retrouve à l’arrière d’une voiture avec une vieille naine qui en a après son caleçon, il prend conscience qu’il a peut-être un problème avec l’alcool. Sa première cuite l’avait pourtant initié à l’éphémère magie de la bière : une potion magique qui rend plus beau, plus cool… mais qui le laisse sur le carreau. Un avertissement qui ne l’a pas empêché de mener une double vie : premier de la classe la semaine, dernier des alcoolos le week-end. Sa vie sexuelle est tout aussi erratique, mettant à mal une amitié qu’il croyait indestructible. Puis surviennent les drames, et c’est désormais l’oubli que Jonathan cherche dans les ivresses : celle de l’alcool, bien sûr, mais aussi celles de l’amour et du manque. Des plages idylliques des îles Grenadines aux caniveaux du Brooklyn en passant par un séjour merdique dans le Sud de la France, Alcoolique est le récit triste et tendre d’un homme à la recherche de lui-même.

Combien de fois un homme peut-il sombrer ?

Alcoolique, c’est l’histoire de Jonathan A., double de l’auteur, et de sa romance destructrice avec la bouteille. Tout commence lorsque, accompagné de son ami d’enfance, il découvre le pouvoir magique de la bière : celui de le rendre plus beau, plus séduisant, plus cool, du moins à ses yeux. L’ennui, c’est qu’il ne tient pas l’alcool. Ce qui ne l’empêche pas d’enchaîner les bitures jusqu’à tisser une autre vie, crépusculaire et invisible, au revers de son brillant cursus universitaire. Puis surviennent les drames, intimes ou collectifs, qui le poussent à chercher plus violemment encore l’oubli que procure l’ivresse.

À travers les relations compliquées de son alter ego, ses amours déçues et sa sexualité chaotique, Jonathan Ames dissèque la lente désintégration d’un homme, avec une honnêteté si désarmante que ses déconvenues se parent d’une profondeur touchante.

Si Alcoolique est le récit triste et tendre d’un écrivain à la recherche de lui-même, c’est aussi un conte universel, celui des luttes que nous menons jour après jour dans nos carrières, nos amitiés et nos amours pour garder nos démons à distance ; celui d’un homme qui s’efforce d’être meilleur, sans toujours y parvenir.


25,00

Ils sont détenus, gardiens, avocats, médecins ou visiteurs. Pour le meilleur et pour le pire, ils partagent un temps le même espace, fait de béton et de métal. Pour le meilleur et pour le pire, ils vivent ensemble. Et derrière ces murs, ce sont des histoires d’amour, d’amitié, de rébellion, des drames qui se nouent. Des tranches de vie que Dominique Paganelli et TIGNOUS nous racontent dans ce reportage dessiné poignant. Enquête, témoignages, correspondances, interviews, les auteurs nous emmènent en immersion dans quelques-uns des plus grands centres pénitentiaires de France. Ils nous montrent comment l’humanité parvient à subsister quoi qu’il arrive, révélant au grand jour ces histoires dont on entend habituellement que les murmures...TIGNOUS, qui avait découvert le dessin d’audience et obtenu la Carte de la Presse Judiciaire à l’issu du Procès Colonna, était passionné par l’univers judiciaire et avait notamment deux projets de livres issus d’audiences sur les Prud’hommes et les femmes battues qui lui tenaient particulièrement à cœur. Génie du dessin, il se révèle une fois encore dans cette œuvre posthume en artiste engagé, humaniste et social.


22,00

Paris 1985. Atteinte d'un cancer, la mère de Mylène Demongeot vit ses derniers moments. Pressée par la tendre sollicitude de sa fille, elle entame le récit de son enfance à Kharkov, en Ukraine, puis de son adolescence et de sa jeunesse, de la Russie à la France, en passant par la Chine. Dotée d'une volonté de fer, elle refuse dès son plus jeune âge le sort réservé aux femmes, vouées au mariage et à l'enfantement. Bravant les convenances, elle va gravir un à un les échelons de sa liberté et de sa réussite, tandis que s'emballe l'histoire du XXe siècle.

Un récit personnel qui est aussi celui d'une lutte, sur lequel Mylène Demongeot pose un regard aimant et distancié, offrant en contrepoint le récit, par touches subtiles, de sa propre vie de femme.
Comédienne de renom, qui a tourné dans 70 films entre 1953 et 2013 aux côtés d'acteurs comme Alain Delon, Louis de Funès, Michel Piccoli, Jean Marais, Dirk Bogarde ou encore Gérard Depardieu, Mylène Demongeot nous livre le récit de la vie de deux générations de femmes au XXe siècle. Divisé en trois chapitres, "Enfance", "Amours" et "Accomplissement", "Adieu Kharkov" se pare de plusieurs ambiances graphiques : tandis que Catel dessine la vie de Mylène Demongeot, Claire Bouilhac illustre celle de sa mère.

Aux regards croisés de femmes qui se racontent, et racontent en creux l'histoire d'une émancipation, répond le dialogue narratif et graphique de créatrices qui brossent sous nos yeux une passionnante fresque.


Le musée du Louvre est devenu île, sous les crayons de couleurs de Florent Chavouet. Muni d’un pass délivré par les autorités du musée, il se rend sur ce territoire insulaire à la rencontre de ses habitants (ceux qui travaillent dans cette institution), de ses visiteurs (les touristes du monde entier) et de ses paysages (l’ensemble des salles et des œuvres exposées). Carnet de voyage en main, l’auteur s’amuse à nous décrire cette île-musée et ses traditions. Au fur et à mesure de ses déambulations, il nous plonge ainsi dans la vie quotidienne du Louvre, restituant avec un sens du détail digne des plus grands enlumineurs les lieux les plus courus comme d’autres bien moins connus. Les Éditions du Louvre et Futuropolis poursuivent avec Florent Chavouet leurs parutions où carte blanche est donnée aux artistes.
Au fur et à mesure de ses déambulations, Florent Chavouet nous plonge ainsi dans la vie quotidienne du Louvre, restituant avec un sens du détail digne des plus grands enlumineurs les lieux les plus courus comme d’autres bien moins connus...

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