• Conseillé par
    22 juillet 2015

    Norvège, policier

    Quelle étrange idée de déposer le cadavre dans la vitrine de son magasin d’antiquité ?

    Le commissaire Gunnarstranda et l’inspecteur Frank Frølich vont aller de théories en théories, chacune au gré des entretients qu’ils mènent avec les suspects (pas de courses-poursuites dans ce roman, donc).

    Nous est dévoilé également la vie personnelle de ces enquêteurs.

    Un roman dense et riche qui nous dévoile une Norvège pendant l’Occupation allemande.

    Je n’avais pas deviné l’identité du coupable, et j’ai apprécié la pirouette finale.

    Un polar qui vous plongera au coeur des rues d’Oslo en plein hiver.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la boutique d’antiquité dans la vitrine de laquelle est exposé le mort.

    https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/21/lhomme-dans-la-vitrine-kjell-ola-dahl


  • Conseillé par
    18 mai 2013

    Par un glacial matin de janvier, le corps de Reidar Folke Jespersen est découvert nu dans la vitrine de sa boutique d'antiquités d'Oslo, assassiné pendant qu'à l'étage, sa jeune épouse s'inquiétait de son absence sans oser partir à sa recherche. Le vieil homme, ancien résistant, était un mari, un père et un frère autoritaire et entêté qui aimait diriger son monde. Il n'avait pas que des amis et le nombre des suspects augmente au rythme des investigations du commissaire Gunnarstranda et de son adjoint Frank Frølich, chargés de l'enquête.

    Bien que très intéressant, L'homme dans la vitrine ne révolutionne pas le polar scandinave. Une enquête laborieuse, lente où chaque piste est suivie consciencieusement, surtout basée sur les interrogatoires des témoins et suspects éventuels. Un crime qui trouve ses racines dans le passé de la victime et l'histoire mouvementée de la Norvège au temps de l'occupation allemande, période obscure par excellence, où les bons et les méchants passaient d'un camp à l'autre au gré des évènements.
    Rien de nouveau non plus du côté des policiers. On fait la connaissance du commissaire Gunnarstranda, à la vie moins compliquée que son nom de famille. C'est un veuf placide d'une cinquantaine d'années qui jongle entre une enquête prenante et un flirt naissant avec une dame rencontrée dans une association de jardiniers. S'il ne semble pas avoir de problème avec l'alcool, il a du mal à s'empêcher de fumer quitte à indisposer son entourage. Plus jeune, son adjoint, Frank Frølich est un célibataire invétéré. S'il entretient depuis quelques années une liaison avec Eva-Britt, une amie d'enfance, il semble avoir du mal à s'engager. Il a conservé son propre appartement et évite toute discussion sur l'avenir de leur couple.
    Les deux enquêteurs se partagent le travail, suivant les pistes et parcourant la ville pour interroger les suspect. Ils collaborent en bonne intelligence sans être ni amis, ni complices.
    Pour qui aime les polars venus du froid, celui-ci sera une lecture plaisante dans la veine habituelle.

    Un grand merci au club de lecteurs Dialogues croisés pour cette lecture.