"Roman" très tendancieux...
Après les précédents romans de L GOUNELLE, "le réveil" dénote.
Je le qualifie de tendancieux pour la raison suivante ; d'autres existent.
Cet ouvrage pêche par le manque de références - pourtant il y en plus de 30 (en français et anglais que l'auteur a certainement toutes lues...); cela me fait penser d'ailleurs au "millefeuille argumentatif" de Gérald BRONNER (BRONNER, « la démocratie des crédules », Editions des Presses Universitaires de France, 2013, page 90).
Premier exemple : page 17 : ... le Président s'arrogea les services d'un cabinet de conseil américain, pour près d'un millions d'euros par mois." j'aurai aimé trouvé une référence sérieuse... il est vrai que tout peut être dit dans un roman ; mais, tout de même, le ton est donné dès le début de l'ouvrage.
Deuxième exemple : pages 68 et suivantes : exposant que l'Europe est un objet créé de toutes pièces par les agents de la CIA (Jean Monnet et Robert Schumann pères fondateurs de l'Europe), financée par ROCKFELLER ou FORD : "Il faut dire qu'à l'origine le projet d'Union européenne avait mûri aux Etats-Unis.". et page 70 "Depuis le début de la construction de l'union européenne, les Américains...". Pourquoi pas... cependant j'aurai aimé trouvé parmi les références citées page 190 celle d'un historien (regarder l'émission de FRANCE-CUTURE "les idées claires"(https://www.radiofrance.fr/franceculture/l-europe-est-elle-une-creation-des-etats-unis-8401168) et l'interview d'Eric Roussel (historien). Edifiant...
J'ai trouvé cet ouvrage un peu long et ennuyeux, mal écrit .. cela dit je l'ai lu en 1/2 journée et relu en partie.