Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
24 mars 2017

vie moderne

Encore une belle galerie de personnages dans ce nouveau roman de Marie-Sabine Roger.

J’ai aimé découvrir Prune l’originale qui invente des noms charmants aux objets de brocante qu’elle tente de vendre.

J’ai aimé le dessinateur de BD et accessoirement de bestiaire si peu sûr de lui.

Leurs deux chats si opposés : l’un est une carpette qui ronronne, l’autre ne cherche qu’à griffer.

J’ai aimé leur maison à retaper sans eau chaude.

J’ai aimé l’amitié avec Laurent, qui décède. Laurent qui a une passion pour les whiskies.

J’ai aimé l’Oncle et la Tante Foune qui n’en fait qu’à sa tête.

Et bien sûr, Marie-Sabine Roger nous parle d’amour.

Comme le narrateur, j’ai regretté que ce livre se finisse trop vite, je serai bien resté encore un peu.

L’image que je retiendrai :

Celle de la Tante Foune et du Cousin Matthias fouillant l’appartement de Laurent à la recherche d’un testament qu’ils ne respecteront pas.

Alex Mot à Mots

Rue Fromentin

21,00
Conseillé par
24 mars 2017

couple

Ce roman pourrait être un roman sur le difficile métier d’écrivain, ou plutôt de femme d’écrivains.

Mais il est, pour moi, un roman sur le couple.

La narratrice accompagne son mari pour la remise de son Prix à Helsinki récompensant l’ensemble de son oeuvre littéraire. Dans l’avion, puis lors de la remise du Prix et de la réception, elle nous raconte sa rencontre avec ce professeur de littérature qui deviendra son mari.

Elle nous parle de ses choix de femme : élever ses enfants, accompagner son mari (même dans ses démarches les plus extravagantes pour ses recherches littéraires).

Mais, au fil des pages, et en regardant le titre, on se doute que Joan ne nous dit pas toute la vérité sur les vrais rapports dans son couple.

J’ai aimé retrouver le récipient en verre plein de bonbons à la menthe ; les livres jamais lus qui se retrouvent chez le bouquiniste.

J’ai moins goûté la présence des noix et autres noisettes que Joe mange à tout bout de champ.

L’image que je retiendrai :

Celle de Joan demandant à la reine de Finlande si elle aime sa vie….

Alex Mot à Mots

Conseillé par
17 février 2017

enfance

Pauvre petit garçon dans son pensionnat en Suisse, qui doit passer ses vacances chez sa grand-mère à Chamonix, car sa maman ne peut l’accueillir pendant les vacances.
Une maman à la carrière prometteuse, patronne d’une entreprise de BTP, nommée depuis peu chef du Syndicat des entrepreneurs, et peut-être futur ministre.
Son père ? Il ne l’a jamais rencontré. Ce lord anglais cultive l’art du fare-niente.
Quant à sa grand-mère qui le recueil à chaque vacances, son passé de chanteuse est bien mystérieux.
Ajoutez à cette galerie de personnages le chien Jojo qui suit le garçon partout ; une blonde dont on ne sait qui elle est vraiment (une psychologue ?) ; un manager qui veut absolument faire revenir la grand-mère sous les feux de la rampe.
L’auteur croque un monde d’adultes pitoyable avec humour.
L’image que je retiendrai :

Celle de la virée en voiture du garçon avec son père en Italie, avec un aller-retour à Monaco.

http://alexmotamots.fr/un-enfant-plein-dangoisse-et-tres-sage-stephane-hoffmann/

Conseillé par
17 février 2017

nouvelles

Nouvelles ? Roman à six portes ? Comment savoir ?
L’auteur ne manque pas d’humour et croque ses personnages avec talent. J’ai beaucoup ri et souri à la lecture des premières histoires. L’avant-dernière, plus grave, m’a mis mal à l’aise.
Les titres posent question d’entrée de lecture : La dernière nuit du hibou ; La fourchette à poisson.
On sent l’attachement de l’auteur à la ville de Strasbourg (ville que j’aime beaucoup par ailleurs).
Du léger, du plus grave, ne passez pas à côté de ce livre.

L’image que je retiendrai :
La liste des remerciements en fin de volume est fort drôle aussi.
http://alexmotamots.fr/arret-non-demande-arnaud-modat/

Conseillé par
17 février 2017

guerre d'Algérie

Le roman commence fort : arrestation, torture, Fernand subit les pires outrages de la part de l’armée française.
Puis le roman alterne entre le récit de la rencontre entre Fernand et Hélène, comme une respiration, et l’emprisonnement de Fernand et son procès.
Le parti communiste reste étrangement muet ; les avocats de Fernand ont même audience chez le Président Coty ; Fernand répète qu’il ne voulait blesser personne avec ses bombes qui ne devaient que détruire du matériel ; ses bombes n’ont même pas explosé ; mais rien n’y fait.
Une citation en début de roman nous apprend que le destin tragique de Fernand Iveton est resté comme une blessure dans la vie de François Mitterand.
L’image que je retiendrai :
Celle d’Hélène se démenant pour rendre visite à Fernand à la prison, forçant l’admiration du directeur.
http://alexmotamots.fr/de-nos-freres-blesses-joseph-andras/