Un funambule sur le sable

Gilles Marchand

Aux forges de Vulcain

  • Conseillé par (Libraire)
    20 octobre 2017

    « coups de coeur de Sophie »

    « Stradi » est un enfant qui a une particularité depuis sa naissance, il est né avec un violon dans la tête.
    Surprotégé par ses parents il passe ses premières années cloîtré chez lui avec pour seule compagnie les livres et le son de la musique dans la tête et surtout dans la terreur mensuelle de la piqûre qui humidifie les cordes de son instrument ….
    Plus tard à l’école il va subir les railleries de ses camarades mais grâce à l’arrivée de Max le boiteux qui devient son ami ils vont ensemble surmonter les épreuves et essayer de s’insérer dans
    une société où tout handicap qu’il soit visible ou invisible est souvent rejeté .
    Après « une bouche sans personne » l’auteur nous propose un conte touchant qui aborde à travers
    ce garçon « différent » le thème délicat du handicap mais aussi de la famille, de la parentalité, et de l’amitié .
    C’est un livre optimiste rythmé par une formidable bande son qui enchante le lecteur et qui je pense ne pourra vous laisser insensible.


  • Conseillé par
    25 octobre 2017

    amour, musique

    Quelle drôle idée de départ : naître avec un violon dans la tête ! Pauvre Stradi (surnom donné par ses camarades) qui va devoir apprivoiser cet instrument qui s’est imposé à lui.

    Difficile de rester concentré en classe quand il faut maîtriser les sons du violon pour ne pas déranger les autres ; difficile de se rendre en classe certains jours après la piqure de l’infirmière sensée aider le violon à grandir en même temps que Stradi.

    Petit à petit, le roman frôle l’onirique tout en étant bien ancrée dans notre réalité.

    Et puis Stradi tombe amoureux : incompréhension des parents de la jeune fille, fuite, tentative de vie à deux avec une moitié de chien avant l’arrivée du bébé.

    J’ai aimé également le personnage de Max qui lui boîte : leurs deux différences font naître une amitié hors du commun, même si au contraire de Stradi, la musique enferme Max.

    J’ai aimé Lélie, jeune fille volontaire qui tire trop sur la corde. J’ai aimé Stradi qui se dépatouille comme il peut.

    Merci, M. Marchand, j’ai aimé le monde que vous avez créé dans ce roman.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la vieille dame du premier qui s’inquiète pour ce jeune couple.

    http://alexmotamots.fr/un-funambule-sur-le-sable-gilles-marchand/