Claire A.

Conseillé par (Libraire)
27 août 2015

manipulation

Après le succès de "Rien ne s'oppose à la nuit" roman de la mise à nue, Delphine de Vigan revient en force dans cette rentrée littéraire 2015.
Le résultat est bluffant, troublant, dérangeant.
Le lecteur pris au piège dès les premières pages n'a de cesse de comprendre. Comprendre pourquoi "L" a fait irruption dans la vie de Delphine et comment peu à peu "L" va devenir indispensable à Delphine. Manipulation, bienveillance que doit-on penser? Qui doit-on croire? Réalité ou fiction, Delphine de Vigan nous ballade, nous bouscule et accouche d'un thriller psychologique implacable.

Coup de cœur assuré.

Sonatine éditions

21,00
Conseillé par (Libraire)
10 mai 2015

Rachel 35 ans a vécu il y a quelques années une rupture sentimentale traumatisante. Depuis elle est devenue alcoolique, a pris 30 kilos et a perdu son travail. Hébergée par sa meilleure amie à qui elle n'ose dévoiler l'étendue de sa déchéance et pour lui faire croire qu'elle a conservé son travail, Rachel prend le train de 7 heures tous les jours pour le centre ville de Londres et rentre chez elle par la train de 19h00.
Matin et soir, au milieu du trajet, le train s'arrête pendant deux minutes à un feu de signalisation. De sa place Rachel peut voir de l'autre côte des rails une maison dans laquelle vit un jeune couple qui semble filer un bonheur parfait. Depuis des mois elle idéalise la vie de ces deux personnages allant même jusqu'à leur inventer des prénoms. Ces deux arrêts sont devenus son petit plaisir quotidien; jusqu'au jour où -et ce n'est pas sans rappeler le film Hitchcock "Fenêtre sur cour"- Rachel aperçoit dans le jardin de la maison une chose qu'elle n'aurait pas dû voir. Le lendemain Rachel apprend par le journal que la jeune femme a été retrouvée assassinée.
Les ennuis de Rachel commencent...

Suspens psychologique redoutablement efficace : n'hésitez pas.

23,00
Conseillé par (Libraire)
10 mai 2015

Si vous plongez dans le roman de Meg Wolitzer, faites attention à vous car vous ne pourrez plus le lâcher.
Quand nos cinq protagonistes se rencontrent dans un camp de vacances aux Etats-Unis en 1976 ils ne sont alors qu'adolescents, plein d'insouciance et d'idéalisme. Les intéressants, surnom qu'ils se donnent, sera le symbole de leur amitié naissante mais néanmoins indéfectible.
Une amitié qui leur permettra d'affronter les épreuves de la vie et de faire face à leurs différences, malgré leur histoire commune. Une amitié qui dura pendant quarante ans...
Meg Wolitzer maitrise l'art du roman avec simplicité mais efficacité, son récit est haletant et extrêmement vivant. Ses personnages restent authentiques et terriblement attachants.
C'est avec tristesse et nostalgie qu'on les abandonne après 550 pages de lecture assidue.
Plaisir assuré.

Conseillé par (Libraire)
8 mai 2015

Difficile de ne pas céder à la tentation de lire le journal de Joyce Maynard après son remarquable "Et devant moi le monde" paru en 2011 qui dévoilait au grand public une auteure remarquable.
Ici le journal d'une adolescente des années 60 à la fois emblématique de toute une génération et en même temps tellement personnel.
Obsédée par son poids, sa relation aux hommes et à sa mère, elle campe un personnage terriblement vulnérable mais l'adolescence n'est-telle pas le moment où l'on doute de tout et surtout de soi-même?
Consciente déjà de ses obsessions elle évoque sur une dizaine d'années toutes les étapes qui feront d'elle la femme qu'elle est devenue.
Percutante, moqueuse,touchante, quelquefois égocentrique, elle ne manque pas d'émouvoir par sa sincérité et son authenticité.
Comment ne pas se sentir concerné par le destin de cette jeune femme en devenir...
Trop court on en redemande encore.

Conseillé par (Libraire)
1 mai 2015

Certains diront "encore un texte sur la déportation" et bien non justement pas.
Concise, précieuse cette lettre d'une rescapée des camps à son père mort là-bas dans l'horreur. Ceux qui en sont revenus sont si seuls.
Le ton est juste, pertinent, percutant pas un mot de trop.
Jamais on n'en aura fini de dire et d'écrire l'horreur que l'Homme est capable de faire à l'Homme.
Le devoir de mémoire est primordial, le devoir de ne pas oublier l'est aussi.
Remarquable...