Plume/Plumisa

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Lectrice presque compulsive, c'est au travers de mes lectures que je fais mes plus belles découvertes, mes plus beaux rêves comme mes plus beaux voyages !

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13 janvier 2014

Quelle aventure !!

Ce roman, littéraire dans son écriture et son érudition, est très prenant. Ce qui le rend attractif et adapté à de nombreux lecteurs.
Dans cette histoire : action, amour, complots, mensonges, trahisons, missions d'envergures pour personnages exceptionnels sont présents et rythment les pages comme dans les meilleurs ouvrages d'aventures...
A mi-chemin entre le "Magellan" de zweig et "Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants" de M.Enard, le lecteur suit le poète François Villon depuis sa geôle en France jusqu'en Terre Sainte où l'attendent maintes péripéties et une mission cruciale.

Où il est question de bibliothèques entières, de manuscrits et textes aussi sacrés que secrets, du testament d'un certain Yeshu, de papauté, d'inquisition, de royauté, de Judaïsme et de savants mix de tout ça...
Tout est là dans ce roman inclassable que l'on pourrait qualifier d'historique par certains côtés.
Un régal à découvrir et à lire !

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16 octobre 2013

La première pierre

Il est très difficile de parler de ce livre car il fait suite à des évènements aussi pathétiques que dramatiques. Ne pas avoir lu "Pays perdu" n'est pas essentiel à la compréhension de ce titre-là car l'auteur revient avec forces détails et citations sur l'ouvrage en question.

D'une part, on peut comprendre l'envie de l'auteur de revenir sur ce qui s'est passé pour exorciser en quelque sorte ce qu'il a vécu. Il est en droit de se sentir en colère, blessé, de ressentir un malaise, un rejet alors qu'il n'avait fait - sans doute en toute bonne fois - qu'écrire sur un village qu'il aime depuis toujours.

Mais d'autre part, est-ce une bonne solution que de remettre cela sur le tapis, surtout que le texte resemble à des essais de justification sur le pourquoi de l'écriture de "Pays perdu", sur l'acceptation de maladresses comises par lui et non voulues. A dire vrai, cela résonne bizarrement pour le lecteur.

Si le tout est bien écrit et se lit agréablement - l'auteur ponctue le roman d'anecdotes et de paysages d'une région qu'il aime sincèrement - Deux questions se posent en fin de lecture : "Dans quel but Pierre Jourde a-t-il écrit ce roman ?" Et surtout : "Quel est l'intérêt pour le lecteur ?"

Pour découvrir cet auteur, je conseillerais plutôt : "L'heure et l'ombre", un roman magnifique.

Le destructeur

Gallimard

21,50
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11 octobre 2013

Désillusions...

Ce roman est, entre autre, une "thèse" sur les désillusions de l'adolescence, c'est aussi un roman générationnel.

Les 3 protagonistes ne se sont pas revus depuis une décennie. Si Madeleine et Basile sont rentrés dans le rang du monde adulte : elle en tant que pharmacienne ; lui comme professeur de français, Faber (Medhi) lui, s'est perdu dans ses illusions. Devenu une véritable loque humaine, le charismatique surdoué n'a aucun pied dans la vraie vie.

Mais par quelle machination Faber est-il de retour ? Un retour qui va remuer bien des souvenirs car celui qui n'a pas tenu ses serments et ses espoirs est un "destructeur" et si il l'est envers les autres, il l'est avant tout pour lui-même.

Ce garçon vindicatif mais attachant était fascinant aux yeux de tous, ce libertaire capable de rameuter les foules autour de lui ne s'est pas intégré dans l'aujourd'hui. Pour lui, aucun chemin logique sauf celui de la marginalisation. Mais comment vivre - ou survivre- en étant autant à côté de la plaque ? Il ne veut rien savoir de ce qui est normal, rationnel, uniforme...

L'histoire est divisée en chapitres alternés entre le passé communs des 3 amis et le présent vu tour à tour par chacun d'entre eux.

D'une écriture moderne, Tristan Garcia dresse le bilan du désarroi d'une génération dans la France contemporaine où les ados n'ont plus vraiment le désir de faire bouger les choses et les gens.

Une lecture instructive, plaisante, malgré quelques petites longueurs.

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25 mai 2013

un roman à l'écriture sensible

Voici un roman émouvant, tendre et sensible.

L'histoire est prenante, subtile et ne tombe pas dans les clichés. Les personnages sont attachants et profondément bien dépeints.

L'écriture à 4 mains est minimaliste, agréable.

Bref, "Nina" est un livre pour passer un très bon moment.

Une petite déception toutefois quant à la chute qui est, selon moi, un peu "trop" et donc déplacée. J'aurais souhaité que les auteurs s'en tiennent à la simplicité de l'histoire "nue" qui avait tout de réel avant l'intrusion d'un "suspense" qui ne colle pas avec le reste...

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20 avril 2013

un vrai bonheur de lecture

Dans la lignée des grands romans fleuves et des sagas familiales, ce livre se dévore d'une seule traite.

Il est distrayant autant qu'instructif, tant l'histoire de la Grèce peut avoir été jusque là assez timidement évoquée dans les romans.


Bien sûr, le récit est émaillé de sentiments, d'émotions et d'évènements qui se succèdent au rythme de l'Histoire apportant son lot de surprises variées.

L'auteur sait traiter son sujet avec passion et ses personnages savent susciter l'intérêt et l'attachement, ou le rejet, selon leur personnalité.

On est très vite pris dans les pages et de concert avec les protagonistes on subit les imprévus, les catastrophes ou les joies.

L'Histoire n'a pas plus épargnée ce coin là du monde et c'est aussi la force, la vie, les pensées et les convictions des héros qui font de ce livre ce qu'il est.

Un roman que l'on quitte à regrets mais qui marquera longtemps.

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