- EAN13
- 9782246834250
- ISBN
- 978-2-246-83425-0
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 10/04/2024
- Collection
- Littérature étrangère (1)
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 20,5 x 14,4 x 2,1 cm
- Poids
- 292 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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« Il n’y a pas de secrets dans cette famille ! » Sans tenir compte de l’avis de sa femme, un homme intransigeant élève leurs quatre enfants avec des valeurs laïques, en érigeant Gandhi comme modèle de rigueur morale. Malgré son apparence progressiste, cette famille de la classe moyenne n’est pourtant qu’un monde clos traversé de fissures.
Pour survivre aux humiliations, Martina, Damián, Rosa et Aquilino sont obligés de se soumettre aux règles paternelles, celles du « Projet ». Récemment adoptée, Martina, sommée d’appeler son oncle et sa tante « papa » et « maman », ne doit plus cadenasser son journal intime. Damián, adolescent en surpoids mis au régime, est obligé de participer aux collectes dans le quartier pour l’organisation caritative de son père. Rosa, désormais institutrice, comprend que l’origine de sa cleptomanie réside dans l’hypocrise de la transparence durant son enfance. Seul Aquilino, parvenu à faire changer ce prénom qui lui déplait, est assez rusé pour contourner l’autorité parentale. Mais si le fils cadet échappe à ce régime tyrannique, c’est en digne héritier, reproduisant inconsciemment les mêmes mécanismes de tromperie et de domination. Peut-on jamais échapper à sa famille ?
Avec une précision étourdissante, Sara Mesa étudie les ravages d’une éducation - de ses blessures latentes aux révoltes contre sa perversité. Conçu comme un collage où passé, présent et futur s’entremêlent, La famille est un grand roman sur la construction de l’identité ainsi que les formes contemporaines du patriarcat. Une plongée vertigineuse dans l’ambiguïté et les faux-semblants.
Traduit de l’espagnol par Delphine Valentin
Pour survivre aux humiliations, Martina, Damián, Rosa et Aquilino sont obligés de se soumettre aux règles paternelles, celles du « Projet ». Récemment adoptée, Martina, sommée d’appeler son oncle et sa tante « papa » et « maman », ne doit plus cadenasser son journal intime. Damián, adolescent en surpoids mis au régime, est obligé de participer aux collectes dans le quartier pour l’organisation caritative de son père. Rosa, désormais institutrice, comprend que l’origine de sa cleptomanie réside dans l’hypocrise de la transparence durant son enfance. Seul Aquilino, parvenu à faire changer ce prénom qui lui déplait, est assez rusé pour contourner l’autorité parentale. Mais si le fils cadet échappe à ce régime tyrannique, c’est en digne héritier, reproduisant inconsciemment les mêmes mécanismes de tromperie et de domination. Peut-on jamais échapper à sa famille ?
Avec une précision étourdissante, Sara Mesa étudie les ravages d’une éducation - de ses blessures latentes aux révoltes contre sa perversité. Conçu comme un collage où passé, présent et futur s’entremêlent, La famille est un grand roman sur la construction de l’identité ainsi que les formes contemporaines du patriarcat. Une plongée vertigineuse dans l’ambiguïté et les faux-semblants.
Traduit de l’espagnol par Delphine Valentin
Commentaires des lecteurs
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Un couple et quatre enfants, en Espagne. L'histoire qui découle de leur éducation très stricte. Deux garçons et deux filles, dont l'une a été adoptée ; chacun va réagir différemment pour construire une vie d'adulte. Par exemple, interdire à l'une ...
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