- EAN13
- 9782757401217
- ISBN
- 978-2-7574-0121-7
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 25/02/2010
- Collection
- Littératures
- Nombre de pages
- 244
- Dimensions
- 24 x 16 x 3,3 cm
- Poids
- 393 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 848.914
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Sartre. Une écriture critique
une écriture critique
De Jacques Deguy
Presses Universitaires du Septentrion
Littératures
Offres
Autre version disponible
Réunion d'études parues de 1983 à 2005, ce livre veut rendre à Sartre la place
qui lui revient dans la critique littéraire du XX° siècle. Une place
paradoxale. Il renia l’héritage de Taine et Lanson, mais ne fut pas toujours
contre Sainte-Beuve. Il s’appuya sur des sciences humaines comme la
psychanalyse ou le marxisme, mais au prix de leur détournement. Sartre a
publié au début de sa carrière des articles de « vraie » critique commandés
par des revues littéraires aussi prestigieuses que La NRF. Ils offrent, entre
autres aperçus, une poétique complète du roman nouveau, bien avant les
manifestes du Nouveau Roman. On y trouve un éreintement programmé de Mauriac,
un compte rendu ambigu de L’Etranger de Camus, une complice référence à l’ami
Paul Nizan. Dans les écrits intimes de la même période (lettres et carnets),
on voit aussi à quel point Sartre fut un lecteur insatiable. Dans Qu’est-ce
que la littérature? il analysera en philosophe cet acte de lecture,
préfigurant l’esthétique de la réception d’après 1970. Les manuscrits des Mots
témoignent de la culture de leur auteur, et de la lutte qu’il mena pour ne pas
se laisser aliéner par cet héritage livresque, obstacle au monde réel. A
propos des autres ou de lui-même, Sartre s’est toujours demandé: comment
devient-on écrivain au lieu de rêver d’être un « chef »? Son rapport à De
Gaulle donne un début de réponse, dans des textes où la critique tourne à la
polémique politique, composante incontournable de l’œuvre après la guerre.
qui lui revient dans la critique littéraire du XX° siècle. Une place
paradoxale. Il renia l’héritage de Taine et Lanson, mais ne fut pas toujours
contre Sainte-Beuve. Il s’appuya sur des sciences humaines comme la
psychanalyse ou le marxisme, mais au prix de leur détournement. Sartre a
publié au début de sa carrière des articles de « vraie » critique commandés
par des revues littéraires aussi prestigieuses que La NRF. Ils offrent, entre
autres aperçus, une poétique complète du roman nouveau, bien avant les
manifestes du Nouveau Roman. On y trouve un éreintement programmé de Mauriac,
un compte rendu ambigu de L’Etranger de Camus, une complice référence à l’ami
Paul Nizan. Dans les écrits intimes de la même période (lettres et carnets),
on voit aussi à quel point Sartre fut un lecteur insatiable. Dans Qu’est-ce
que la littérature? il analysera en philosophe cet acte de lecture,
préfigurant l’esthétique de la réception d’après 1970. Les manuscrits des Mots
témoignent de la culture de leur auteur, et de la lutte qu’il mena pour ne pas
se laisser aliéner par cet héritage livresque, obstacle au monde réel. A
propos des autres ou de lui-même, Sartre s’est toujours demandé: comment
devient-on écrivain au lieu de rêver d’être un « chef »? Son rapport à De
Gaulle donne un début de réponse, dans des textes où la critique tourne à la
polémique politique, composante incontournable de l’œuvre après la guerre.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Dissertations littéraires généralesChristian Leroy, Paul Renard, Dominique Viart, Yves Baudelle, Jacques DeguyArmand Colin20,50
-
Dissertations littéraires généralesYves Baudelle, Jacques Deguy, Christian Leroy, Paul Renard, Dominique ViartArmand Colin
-
Simone de Beauvoir / écrire la liberté, Écrire la libertéSylvie Le Bon de Beauvoir, Jacques DeguyDécouvertes Gallimard15,80
-
Profil - Sartre (Jean-Paul) : Les Mots, analyse littéraire de l'oeuvreJacques Deguy, Jean-Paul SartreHatier