- EAN13
- 9782878586701
- Éditeur
- Viviane Hamy
- Date de publication
- 13/12/2012
- Collection
- Domaine français
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Viviane Hamy 19,00
Fait de chroniques des annees 20, Le Monde et la Ville parle avec une verve
libre et rigoureuse de son enfance, des bourgeoises charitables et des
bourgeoises goujates, des concierges, de la danse, des modeles de peintres,
des mendiants de Paris... Le tout d'une ecriture aussi eloignee du cliche que
de la metaphore pseudo-poetique. Temoignage chretien
Nijinski, dans Le Spectre de la Rose, fait mieux que danser. Il est dans
l'espace comme s'il etait imponderable. Il bondit si naturellement que parfois
il semble planer plutot que bondir. Quand Nijinski danse, j'oublie que le bond
n'est plus naturel aux hommes. Le bonheur meme me semble facile.
Beaucoup d'honnetes gens pensent que l'art n'est grand que s'il est ennuyeux.
Mais Bonnard invente son art dans la joie, comme Nijinski invente sa danse.
L'un et l'autre peuvent nous apprendre a n'etre pas des pions. Ils ne
travaillent, ni ne composent, comme on recite un catechisme. Ce n'est pas leur
travail qu'ils nous montrent, c'est leur danse. Et leur danse n'est pas
truquee.
L'enfance, la rue, le travail, les peines, les joies des hommes... La France
des annees vingt en proie aux paradoxes d'une societe qui a connu les
tranchees. Des chroniques proches des Voyages avec ma pipe dont Michel Marcq
ecrivait dans La Voix du Nord : Livre etrange ! On y penetre comme dans un
musee visiteur et qui, miracle !, ne contiendrait que des chefs-d'oeuvre.
libre et rigoureuse de son enfance, des bourgeoises charitables et des
bourgeoises goujates, des concierges, de la danse, des modeles de peintres,
des mendiants de Paris... Le tout d'une ecriture aussi eloignee du cliche que
de la metaphore pseudo-poetique. Temoignage chretien
Nijinski, dans Le Spectre de la Rose, fait mieux que danser. Il est dans
l'espace comme s'il etait imponderable. Il bondit si naturellement que parfois
il semble planer plutot que bondir. Quand Nijinski danse, j'oublie que le bond
n'est plus naturel aux hommes. Le bonheur meme me semble facile.
Beaucoup d'honnetes gens pensent que l'art n'est grand que s'il est ennuyeux.
Mais Bonnard invente son art dans la joie, comme Nijinski invente sa danse.
L'un et l'autre peuvent nous apprendre a n'etre pas des pions. Ils ne
travaillent, ni ne composent, comme on recite un catechisme. Ce n'est pas leur
travail qu'ils nous montrent, c'est leur danse. Et leur danse n'est pas
truquee.
L'enfance, la rue, le travail, les peines, les joies des hommes... La France
des annees vingt en proie aux paradoxes d'une societe qui a connu les
tranchees. Des chroniques proches des Voyages avec ma pipe dont Michel Marcq
ecrivait dans La Voix du Nord : Livre etrange ! On y penetre comme dans un
musee visiteur et qui, miracle !, ne contiendrait que des chefs-d'oeuvre.
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