- EAN13
- 9782246762690
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 03/02/2010
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Grasset 17,90
Ce livre est l’histoire d’une erreur. La petite erreur d’un trader, par
ailleurs dévoué à sa banque d’affaire, honnête, fiable et performant. Une
petite erreur de technique financière, mais surtout de jugement, comme il s’en
commet tous les jours dans la finance, et plus encore dans nos vies. Ce livre
raconte la banalité, l’universalité même, de cette erreur, et la tragique
disproportion de ses effets. Qu’il s’agisse du trader ou de son épouse, du
psychanalyste de celle-ci ou du metteur en scène qui aimerait coucher avec
elle, tous soupèsent, calculent, anticipent ; et tous se trompent. Il en va de
même de Keynes lorsqu’il spécule sur le cours du blé dans les années 1930. Il
en va aussi de son amie Virginie Woolf lorsqu’elle raisonne contre sa folie.
Il n’y a qu’un terme possible à la spéculation, c’est la mort. Woolf n’a pas
commis d’erreur en comptant les cailloux qu’il lui fallait mettre dans ses
poches pour couler au fond d’une rivière. Notre trader n’en commettra plus. Ce
roman raconte une histoire vraie. L’histoire vraie d’une faillite. Une
histoire morale, car l’économie a ses lois, que les lois ignorent. Voici un
conte moral : un conte d’automne, qui voit tomber les hommes et les feuilles,
les banques et les principes, les têtes, l’argent : mais pas la littérature.
ailleurs dévoué à sa banque d’affaire, honnête, fiable et performant. Une
petite erreur de technique financière, mais surtout de jugement, comme il s’en
commet tous les jours dans la finance, et plus encore dans nos vies. Ce livre
raconte la banalité, l’universalité même, de cette erreur, et la tragique
disproportion de ses effets. Qu’il s’agisse du trader ou de son épouse, du
psychanalyste de celle-ci ou du metteur en scène qui aimerait coucher avec
elle, tous soupèsent, calculent, anticipent ; et tous se trompent. Il en va de
même de Keynes lorsqu’il spécule sur le cours du blé dans les années 1930. Il
en va aussi de son amie Virginie Woolf lorsqu’elle raisonne contre sa folie.
Il n’y a qu’un terme possible à la spéculation, c’est la mort. Woolf n’a pas
commis d’erreur en comptant les cailloux qu’il lui fallait mettre dans ses
poches pour couler au fond d’une rivière. Notre trader n’en commettra plus. Ce
roman raconte une histoire vraie. L’histoire vraie d’une faillite. Une
histoire morale, car l’économie a ses lois, que les lois ignorent. Voici un
conte moral : un conte d’automne, qui voit tomber les hommes et les feuilles,
les banques et les principes, les têtes, l’argent : mais pas la littérature.
S'identifier pour envoyer des commentaires.