- EAN13
- 9782021414943
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 02/05/2019
- Collection
- La Librairie du XXIe siècle
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La Mezzanine, le dernier récit de Catarina Quia
Anne-marie Albiach
Le Seuil
La Librairie du XXIe siècle
Autre version disponible
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Papier - Seuil 22,00
Le roman traditionnel a longtemps puise dans le reel vecu de ses auteurs, le
racontant, le transposant, le dissimulant, le triturant, le torturant, le
sublimant. Cela s'est fait, et continue a se faire de nos jours,
d'innombrables manieres.
La narratrice de La Mezzanine, Catarina Quia, a joue, elle, " franc jeu ".
Elle n'a rien censure ou deforme des circonstances terribles dont elle
entreprenait, par la fiction, de se liberer. L'audace est grande, avant tout
formelle : ne pas dissimuler le contexte proprement infernal de la
composition.
[...] Comme dans le roman medieval, les noms des personnages sont lourds de
sens. Le nom du personnage principal, surtout s'il envahit le titre, pese. Le
lecteur le reçoit en pleine lecture et ses yeux s'y heurtent sur les pages. Il
est impossible de ne pas s'emerveiller de son etrangete, de sa singularite.
" Quia ". Qu'est-ce que ce nom ? Il est preleve tel quel d'un mot latin ; dont
le sens est " parce que ". Catarina Quia est l'auteur " parce que ".
Peut-etre " parce qu'il en est ainsi ". Peut-etre : " parce qu'elle s'explique
".
[...] La Mezzanine. Le dernier recit de Catarina Quia est une etrange, une
surprenante, une paradoxale reussite.
Jacques Roubaud
*[5e]: Cinquième
racontant, le transposant, le dissimulant, le triturant, le torturant, le
sublimant. Cela s'est fait, et continue a se faire de nos jours,
d'innombrables manieres.
La narratrice de La Mezzanine, Catarina Quia, a joue, elle, " franc jeu ".
Elle n'a rien censure ou deforme des circonstances terribles dont elle
entreprenait, par la fiction, de se liberer. L'audace est grande, avant tout
formelle : ne pas dissimuler le contexte proprement infernal de la
composition.
[...] Comme dans le roman medieval, les noms des personnages sont lourds de
sens. Le nom du personnage principal, surtout s'il envahit le titre, pese. Le
lecteur le reçoit en pleine lecture et ses yeux s'y heurtent sur les pages. Il
est impossible de ne pas s'emerveiller de son etrangete, de sa singularite.
" Quia ". Qu'est-ce que ce nom ? Il est preleve tel quel d'un mot latin ; dont
le sens est " parce que ". Catarina Quia est l'auteur " parce que ".
Peut-etre " parce qu'il en est ainsi ". Peut-etre : " parce qu'elle s'explique
".
[...] La Mezzanine. Le dernier recit de Catarina Quia est une etrange, une
surprenante, une paradoxale reussite.
Jacques Roubaud
*[5e]: Cinquième
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