Anita Blake, 2, Le Cadavre rieur

Laurell K. Hamilton

Milady

  • Une héroïne de caractère

    Cela faisait un petit moment que j’avais lu le premier tome de cette saga de bit-lit. Malgré une lecture en demi-teinte (ma chronique du tome 1, c’est par ici <3), il était plus que temps que je me plonge dans le second opus de ce pilier du genre.

    Je sais que je me répète, mais je tiens encore une fois à saluer le travail de la maison d’édition "Milady" concernant leurs couvertures. Elles sont toujours sublimes et celle-ci ne déroge pas à la règle.

    C’est avec un à priori neutre et sans en avoir de grandes attentes que j’ai débuté ma lecture de ce deuxième tome. Et force est de constater que j’ai été agréablement surprise.

    Tout d’abord, j’ai vraiment apprécié l’intrigue. Le mélange de bit-lit et d’enquête policière a su me happer.

    L’imagination de Laurell K. Hamilton est toujours aussi prolifique et folle. Elle l’a encore une fois mise à contribution pour développer son univers très riche et sombre (à la limite du glauque parfois). Mais comme lors de la lecture du premier tome je me suis retrouvée, à certains moments, complètement larguée face à celui-ci. J’espère vivement que cela va changer dans les tomes à venir car c’est un peu déstabilisant.

    Autre petit point négatif, et encore ça ne m’a pas dérangé plus que ça, c’est les nombreuses répétitions. Si à la fin du roman vous n’avez pas compris que Jean-Claude était sexy, qu’Anita suait beaucoup et qu’elle raffolait des Nike c’est que vous avez la mémoire de Dory le poisson dans Nemo !

    Pour moi, le grand point fort du roman c’est encore une fois le personnage principal : Anita Blake. C’est un personnage tout en contraste. Il est difficile de ne pas s’attacher à ce petit bout de femme si faible et fort à la fois, cette grande gueule à l’humour noir qui a la main sur le cœur. Il est intéressant de la voir naviguer à la frontière entre le mal et le bien, frontière qu’elle réussit à ne pas franchir que grâce à sa très grande probité. C’est l’air de rien qu’elle sait s’imposer et mettre une raclé à n’importe quel idiot qui aurait décidé de la sous-estimer.

    Et que dire, de sa capacité innée à se mettre dans les problèmes jusqu’au cou. C’est un don que peu de gens lui envie ! Quant à sa relation avec Jean-Claude, maître vampire et accessoirement son maître à elle, elle arrive comme la cerise sur le gâteau.

    La lecture de ce deuxième tome a été une véritable bonne surprise. Grâce à lui j’ai passé un agréable moment malgré quelques bémols. J’ai hâte de me plonger dans le tome 3 afin de retrouver Anita.