Les Petites Mères

Sandrine Roudeix

Flammarion

  • Conseillé par
    21 juin 2013

    Rose va quitter quelques heures le milieu aisé dans lequel elle vit désormais avec son fiancé pour aller lui présenter sa famille. Famille, mot féminin qui réunit l’arrière grand-mère, la grand mère et sa mère. "Sa mère est secrétaire, sa grand-mère marchande de légumes, et son arrière grand-mère, ancienne femme de ménage, immigrée, fille d’ouvrière. Personne ne sait que toutes ont été abandonnées par leur homme pendant ou après la grossesse. "
    Une boule au ventre, Rose appréhende cette rencontre. Revenir aux sources de la matrice où disputes, querelles ont animé son enfance. Entre Conception, Fernande et Babeth, il y a toujours eu une animosité liée à l’incompréhension. Au manque de communication. Les rêves caressés pour briser ce cercle maudit, les mises en garde se sont transformées en désenchantements.

    Sur ses épaules, Rose porte le symbole d’être sortie du milieu social dans lequel elle a été élevée. Mais Rose ressent de le honte: regarder en arrière lui apporte de la honte mais aussi des jolis moments partagés avec Conception. On découvre ces femmes, leurs projets avortés.
    Et j’aurais dû crier au bonheur mais voilà j’ai trouvé l’ensemble trop linéaire dans la narration malgré une écriture sensible. Et de très beaux passages n’ont pas suffi …