Avant que le monde ne se ferme

Alain Mascaro

Autrement

  • Conseillé par (Libraire)
    5 novembre 2021

    coups de coeur

    Début du XXe siècle Anton Torvath nait dans la steppe, Svetan lui prédit un avenir de dresseurs de chevaux mais aussi qu’il devra vivre privé des siens …
    Le jeune Anton « fils du vent » grandit dans un cirque au milieu des trapézistes et des clowns mais bientôt le bruit des bottes interdit aux tsiganes de travailler. Anton va alors se lancer sur la route de l’exil pour accomplir son destin, sur son chemin il va croiser celle de Jag le violoniste, Simon le médecin philosophe ou Yadia ex officier de l’armée rouge …
    Premier roman de cet auteur à l’écriture enlevée et poétique qui à travers le destin de cet homme nous immerge dans la cuture tsigane avec ses fables, ses coutumes, sa musique trop souvent méconnue et donc bafouée.
    Roman qui jongle habilement entre récit intime et grande épopée historique et qui nous éclaire sur le mode de vie de cette population souvent décriée et rejetée mais pour laquelle prime le voyage, le partage et l’amour !!!


  • Conseillé par
    27 décembre 2021

    Enfants du vent dévorés

    Début XXe siècle.
    Le jeune Anton Torvath, « fils du vent », grandit heureux dans un cirque tzigane où il devient un talentueux dresseur de chevaux. Mais cette famille nomade traversant les pays au gré du vent est disloquée par l’occupation allemande et Anton doit fuir les « blattes » pour sauver sa vie.
    Anton, seul survivant, raconte le ghetto, les camps, la longue marche de la mort, les agonies. Il est la mémoire des morts tombés sous la folie nazie, défunts qu’il compte inlassablement. Sa survie s’appuie d’une part sur des rencontres bienveillantes l’initiant à la musique et à la médecine, d’autre part sur les retrouvailles avec ses chevaux.

    Alain Mascaro nous livre un récit intime touchant décrivant minutieusement les mœurs et coutumes d’un peuple imprégné de traditions ancestrales ; et le désordre provoqué par le nazisme
    Son écriture poétique apporte de la lumière à l’horreur ; le son du violon réfute la violence du nazisme, la sagesse tzigane contraste avec les actes génocides.

    Jolie prouesse pour un premier roman initiatique maîtrisé jonglant avec poésie, brutalité et savoir.
    Bel hommage, belle chevauchée !


  • 25 août 2021

    Fils du vent

    Anton est un jeune tzigane né dans les steppes kirghizes au sortir de la 1ère guerre mondiale. Dresseur de chevaux, il est avant tout leur ami puisqu'il les comprend et les aime mieux que quiconque. Avec les siens, sa famille de cœur et de sang, il parcourt les routes et les chemins à bord des roulottes, s'arrêtant dans les villages et déployant le chapiteau où jongleurs, trapézistes, musiciens réjouissent les spectateurs. Une vie de déambulation et d'errance où les histoires familiales, la mémoire du peuple tzigane et les sagesses ancestrales sont transmises au rythme du voyage. Une vie où l'instant présent et la liberté prévalent sur toutes les richesses. Pourtant, l'Histoire va rattraper ces fils et filles du vent désormais bannis de l'Europe en guerre. C'est un autre voyage qui commence alors pour Anton, du ghetto de Lodz jusqu'à l'Inde. Roman d''aventure autant que récit intime, "Avant que le monde ne se ferme" est empli d'une belle humanité. Un premier texte à découvrir.