Magalitdeslivres (blogueuse littéraire)

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Alors nous y voilà, c'est le moment où je dois parler de moi et c'est loin d'être facile.

Que dire? A l'âge où les autres petite fille jouaient à la maitresse moi je jouais à la bibliothécaire. Cette amour de la lecture je le dois à ma famille et surtout à ma mère et ma grand-mère que je voyais quotidiennement un livre à la main. Chez moi cette passion a vu le jour lorsque j'ai lu l'Odysée d'Homère et le Tour du monde en 80 jours de Jules Verne. Et depuis elle n'a cessé de se développer. J'aime tout les genres: de la bit-lit à la chick-lit, en passant par la science-fiction et les thrillers. Mon mot d'ordre: tout livre commencé doit être fini car jusqu'à la dernière page tout peut basculer (et même si à priori je déteste un livre je ne suis pas à l'abri d'une bonne surprise). Je vous parlerais aussi de littérature jeunesse car je suis aujourd'hui maman de deux bouts de chou (5 et 9 ans) à qui j'espère bien transmettre à mon tour le virus de la lecture s'il ne choppe pas celui de papa qui est un geek. Accro aussi de séries télé vous n'êtes pas à l'abri que je publie aussi sur ce sujet.

25 juin 2018

Addictif

Voilà encore un livre que j’attendais de lire avec impatience, Emma Green faisant partie de mes auteurs préférés. L’une des particularités de ses romans est qu’ils sont fractionnés en plusieurs volumes. Et il m’est toujours difficile de patienter 15 jours avant de lire la suite car ses livres sont addictifs et découpés de façon à créer le suspens. C’est pourquoi, une fois n’est pas coutume, j’ai attendu plusieurs mois avant de débuter cette série.

J’ai trouvé la couverture de ce premier volume magnifique. Le choix du rose comme couleur de fond est très girly. Le style d’Emma Green est comme d’habitude simple et léger, ce qui rend notre lecture fluide. Et c’est appréciable.

Quant à l’histoire, l’idée de l’auteure de faire comme si c’était l’une de ses romances qu’elle racontait est originale. C’est le premier livre de romance que je lis où cette idée est exploitée. C’est même le premier dont j’entends parler, mais il doit en exister d’autres.

Ses personnages sont, comme toujours, hauts en couleur, ce qui donne souvent lieu à des dialogues pleins d’humour. Mention spéciale à son éditeur qui, j’en suis sûre, est comme dans le roman. Je le vois très bien lui demander le manuscrit de son prochain roman alors que le précédent est tout juste en cours de publication.

L’existence de deux princes charmants, diamétralement opposés, nous laisse entrevoir une multitude de scénarios et j’ai hâte de voir lesquels Emma Green va exploiter.

Si malgré tout vous hésitez encore à lire ce roman sachez qu’à l’heure où j’écris cette chronique, vous pouvez vous le procurer gratuitement au format ebook . Alors laissez-vous tenter, car je suis sûre que vous allez adorer.

Vous l’aurez compris, j’ai été enchantée par ma lecture et je suis impatiente de lire le volume suivant.

2

Soleil

7,29
25 juin 2018

Le deuxième tome n'aura pas renversé la tendance

C’est à reculons que je me suis lancée dans la lecture de ce second tome. Il faut dire que la lecture du premier m’avait laissé un goût amer. J’étais à des années lumières d’avoir eu le coup de cœur. Mais, j’avais décidé de laisser encore une chance à cette saga de me convaincre.

Malheureusement, il n’y a pas eu de miracle et la mayonnaise n’a pas pris. Même si, je dois avouer que, ce deuxième tome m’a plus emballé que le premier.

J’ai été gênée par la vitesse à laquelle s’enchaînaient les événements. Comme c’est une série très courte (2 tomes, à peine), la mangaka a été obligée de raconter chaque épisode de manière très succincte (faute de place). J’ai, du coup, eu l’impression de survoler cette histoire et de ne pas être allée au bout des choses. Et même si, je peux comprendre ce qui a poussé Saki Aikawa à adopter un rythme aussi soutenu, je ne peux que le regretter. Pour moi, cela a desservi ce manga, rendant chaque épisode anecdotique.

Cela m’a aussi empêché de m’attacher aux personnages et de comprendre certaines de leurs réactions. Et, j’en aurais eu bien besoin pour passer par-dessus les facettes de leurs personnalités qui m’agaçaient. Entre Ayano et moi, par exemple, le courant n’est pas passé. Je l’ai parfois trouvé très niaise et certaines de ses réactions m’ont fait sortir de mes gonds (si j’avais pu, je l’aurais attrapé et secoué comme un prunier pour lui demander si elle était sérieuse).

Mais ce manga a aussi pas mal de points positifs. En commençant, par le talent de la mangaka, Saki Aikawa.

Elle a un coup de crayon sublime. C’est d’ailleurs, la couverture de son premier tome qui m’avait charmée et conduite à me lancer dans cette série.

Elle a aussi une plume très agréable, légère, ce qui contribue à rendre notre lecture fluide. Et personnellement, je trouve cela très agréable.

En plus, elle maîtrise à la perfection tous les codes du shojo et n’hésite pas à en abuser (pour notre plus grand bonheur). Son histoire est donc truffée de passages comiques qui m’ont fait mourir de rire.

Si seulement, je n’avais pas eu l’impression de lire une compilation d’anecdotes.

Vous l’aurez compris, ce manga a autant de points positifs que négatifs. Malheureusement, les points négatifs ont largement pris le dessus lors de ma lecture.

1

Soleil

7,29
25 juin 2018

Une déception pour moi

"L’habit ne fait pas le moine". C’est la première chose qui me vient à l’esprit lorsque je pense à ce manga. Ce dicton exprime à la perfection ce que j’ai ressenti durant ma lecture.

Je dois vous avouer que quand mes yeux se sont posés pour la première fois sur ce manga, j’ai eu un véritable coup de cœur. Impossible pour moi de ne pas flasher sur cette couverture rose-orangée avec son liseré noir. Du coup, je me suis dis que si la couverture était sublime l’histoire ne pouvait être que géniale (oui, oui je sais c’est n’importe quoi !).

Bon, je vous rassure, avant de soulager mon porte-monnaie, j’ai quand même pris le temps de lire le résumé, ce qui n’a fait que renforcer ma première impression. Cette romance, bien que loin d’être originale, pouvait être très intéressante à condition d’être bien exploitée.

Et pour moi, c’est en grande partie là que le bât blesse. Saki Aikawa n’a pas réussi à me convaincre et à m’y faire croire. J’ai trouvé cela trop rapide : une trentaine de pages à peine pour qu’Ayano et Kagura se déclarent leur amour. Et surtout tiré par les cheveux. Car je n’ai rien contre le fait qu’une histoire avance vite, à condition que cela soit crédible. Or, au début du manga les personnages ne se connaissent que de vue et ne se sont, pour ainsi dire, jamais adressés la parole. Pire encore, Ayano à peur de Kagura. Alors passer aussi rapidement de la peur à l’amour, c’est surprenant.

J’ai aussi eu beaucoup de mal avec le personnage d’Ayano que j’ai souvent trouvé niais et dont les réactions ont eu tendance à réveiller la féministe en moi. Je ne compte même plus le nombre de fois où j’ai levé les yeux au ciel.

Toutefois ce manga, n’a pas que des points négatifs et il est important de le souligner. Les dessins sont très jolis (franchement ils valent souvent le coup d’œil) et le style de l’auteur est agréable. En plus, l’histoire ne manque pas de rythme et de rebondissements (ce qui permet de ne pas s’ennuyer). Ce dont l’histoire ne manque pas non plus, c’est d’humour. Certains passages sont à mourir de rire.

Se sont ces points positifs qui sauvent les meubles et qui font que j’ai un avis très mitigé sur cette lecture.

Vous l’aurez compris cette lecture est loin de m’avoir transporté, elle m’a plutôt laissé de marbre. Mais je lirai quand même le tome 2, ne serait-ce que pour connaitre la fin de l’histoire.

25 juin 2018

Coup de coeur garantie

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mes assoiffés de lecture, mais souvent j’achète un livre car j’en ai entendu parler sur la blogosphère puis je le range dans ma PAL (pile à lire) en attendant de le lire. Et il n’en sort plus car j’en ai tellement entendu parler (en bien ou en mal) que ça a fini par me dégoûter.

C’est exactement ce qui s’est passé avec "Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers". Les chroniques sur "Youtube" et les blogs avaient commencé par susciter mon intérêt avant de me rebuter. Du coup, je l’avais enterré au fin fond de ma PAL et il y serait resté sans "Chemsbook" du blog "Unpetitbout2moi". Merci ma belle si tu passes par là !

Aristote et Dante, au-delà de porter des prénoms célèbres et désuets, sont tous les deux d’origine mexicaine et solitaires. Mais ça c’était avant qu’ils ne se rencontrent à la piscine, durant l’été, et que Dante propose à Aristote de lui apprendre à nager. Très vite, ils vont devenir inséparables bien que diamétralement opposés. Au point qu’Aristote va finir gravement blessé en sauvant Dante ! Ni la distance, ni l’homosexualité assumée de Dante face à Aristote ne viendront à bout de leur amitié. Mais si au fond se cachait des sentiments plus profonds ? Auraient-ils la force de les laisser éclore et de mettre en péril ce fragile équilibre ?

Le premier constat qui me vient à l’esprit, c’est que ce roman se lit très vite. Alors oui, je sais, c’est loin d’être le plus important, mais c’est vraiment appréciable ! L’écriture de Benjamin Alire Saenz est fluide, sa plume très poétique et son histoire captivante. S’ajoute à cela une typologie d’écriture assez grosse. On a donc tous les ingrédients pour faire de ce livre un véritable "Page turner". Et c’est loin d’être le seul atout que possède cet ouvrage.

Si vous me suivez, vous n’êtes pas sans ignorer que je n’ai rien contre un roman qui se contente de raconter une histoire. Après tout, c’est le but premier d’un livre, nous faire voyager ! Et Benjamin Alire Saenz le fait très bien. Mais, il va plus loin. Il donne à son roman un aspect psychologique car il évoque des thèmes difficiles : l’homosexualité, le coming-out, le stress post-traumatique, la prison, le meurtre, la guerre,…. En bref, il nous force à nous interroger et pointe le doigt sur deux sujets sensibles de l’adolescence : la quête de sa sexualité et de son identité. Et il le fait avec brio, sans trop en faire. C’est en cela que j’ai trouvé ce livre super.

Quant aux personnages, ils sont géniaux. Je les ai tous adorés ! Je me suis aussi bien attachée à Dante et Aristote qu’à leurs parents. J’ai été touchée par leurs fêlures et me suis laissée embarquer dans leurs histoires.

Vous l’aurez compris j’ai adoré ce roman jeunesse. L’histoire a su me captiver, la plume m’emporter et les personnages me toucher. Que demander de plus ! C’est donc sans grande surprise que c’est un coup de cœur.

La Malédiction de Boucle d'or

2

Gallimard Jeunesse

8,70
25 juin 2018

Boucle d'or comme vous ne l'aviez jamais vu !

S’il y a bien un livre que je rêvais de lire en 2015 c’était celui-là. Les avis sur la blogosphère (dont celui de Margaud de la chaine et du blog Margaud liseuse) étaient tellement positifs que je mourais d’envie de me plonger dedans. Surtout qu’en choisissant "Boucle d’or et les trois ours", comme base à sa réécriture de contes, Victor Dixen sortait des sentiers battus.

Alors, autant vous dire que j’étais sur un petit nuage quand il a été choisi comme lecture du mois de septembre pour le "book’in’osaure" (club de lecture, dont je fais partie).

J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur. Son style est très agréable et accessible. Il a un véritable don pour nous raconter son histoire et nous embarquer. Au point de nous faire oublier la version originale.

Il a aussi l’audace de mélanger les genres (épistolaire, journal intime, narratif). Personnellement, j’ai beaucoup aimé, car cela a permis de rythmer le roman. Mais je sais que cela peut déstabiliser.

La manière qu’il a eu de revisiter ce conte est tout simplement captivante, et ce, même si c’est beaucoup, mais alors beaucoup, plus noir.

Imaginez-vous que Boucle d’or ne soit pas une enfant mais une jeune femme. Que les trois ours soient en fait des hommes victimes d’une malédiction les transformant, lentement mais sûrement, en ours. Et si Gabrielle, alias Boucle d’or, s’était éprise de l’un d’eux et qu’un enfant avait vu le jour.

Voilà ce que découvre Blonde, notre héroïne. Une fois ses origines découvertes, s’engage alors, pour elle, une véritable course contre la montre afin d’en apprendre plus sur son passé, ses parents et la malédiction qui plane au-dessus de sa tête.

Pour moi la cerise sur le gâteau, c’est qu’une très grande partie de l’action se situe en Lorraine (ma région). J’ai adoré voir défiler les noms de villes que je connaissais et que j’avais parfois déjà visité, habité. J’ai aussi beaucoup aimé les descriptions de la forêt vosgienne. Je sais c’est un peu futile, mais bon ça m’a fait très plaisir.

Au vu de ma chronique enthousiaste on pourrait croire que ce livre a été un coup de cœur. Et bien malheureusement pas. Car à force d’en entendre parler sur la toile j’avais imaginé un livre si extraordinaire que ma lecture a été en deçà. Je suis sûre que vous voyez ce dont je veux parler.

Mais cela n’a rien à voir avec la qualité de ce livre. Franchement, c’est un petit chef-d’œuvre et je vous conseille de le lire si ce n’est pas déjà fait, car il vaut le détour. Moi j’ai hâte de me plonger dans le prélude (concernant Gabrielle) et le tome 2. Et comme j’ai fait exprès de ne rien lire ou écouter dessus je devrais m’éviter cette déconvenue.

Vous l’aurez compris, au vu des avis élogieux sur la blogosphère, je m’étais imaginé un roman phénoménal (du genre : qui change ta vie). Bien que celui-ci soit sublime, il ne correspond pas à ce que j’avais imaginé, aux attentes que j’avais mises dedans. Je ne peux donc pas m’empêcher d’être déçue, même si ma lecture a été agréable.