Romain P.

  • 1
  • 2
21,50
Conseillé par (Libraire)
18 mars 2021

Partir en uchronie

Et si... et si la Palestine se situait au cœur de l'Afrique. Si Hitler avait été assassiné en 1948. Si l'Holocauste n'avait jamais existé… Habile uchronie entre polar, autobiographie et récit d'espionnage, Aucune terre n'est promise est une relecture bluffante de notre Histoire, doublée d'une solide réflexion sur les conflits du présent. Brillant !

15,00
Conseillé par (Libraire)
2 mai 2018

Indispensable quête de soi

Fatma s’est affranchie des siens il y a vingt-cinq ans pour devenir la femme qu’elle voulait être, aux Etats-Unis. Mais la maladie de son père l’oblige à rentrer en France, dans son HLM de toujours où elle retrouve sa mère, sa sœur Élif et toute la communauté turque, tous les gens de sa vie d’avant. Mais si la présence de chacun et le décor de banlieue tranquille n’ont pas changé, les mentalités ne sont plus du tout les mêmes et Fatma ne reconnait personne.
En mettant en scène le retour aux origines de Fatma, Sema Kiliçkaya compare avec finesse la France des années 80 à celle d’après Charlie Hebdo. Véritablement prise au piège par toutes ses cultures – turque, française, américaine – son héroïne raconte comment elle s’est construit une identité, forcément parcellaire, obligatoirement composite. Plus que par les valeurs ou les non-dits de chaque civilisation, c’est avant tout par la langue que Fatma a interrogé le monde qui l’entourait, en décryptant les mots, leurs origines et leur sens et en essayant de comprendre ce que le langage véhicule. « « Les noms de lieux ne sont pas juste des noms au hasard, ils sont habités par des fantômes. Ils n’oublient pas ceux qui les ont foulés, façonnés. Ils sont la trace des peuples passés. Nous connaissons les mots sans les connaître vraiment ; ils sont à l’exemple de ces collègues ou de ces voisins que, pendant des années, nous nous contentons de côtoyer ». Mais la réflexion de Sema Kiliçkaya ne s’arrête pas aux mots et au langage, et son livre est lumineux, abordable, passionnant, érudit, avec une fin magnifique. Il FAUT lire La langue de personne.

Conseillé par (Libraire)
2 mai 2018

Une formidable saga !

Orphelin Syffe vit chez la veuve Tarron, avec ses compagnons d’infortune Cadou, Merle et Brindille, entre les forêts des Hautes-Terres et Corne-Colline. Livrés à eux-mêmes, les enfants sauvages coulent malgré tout des jours tranquilles aux marges de la cité de Corne-Brune, proche de la cuvette des gens des clans. Mais les intrigues politiques des Primautés de Brune vont bientôt rattraper les quatre confrères et les entraîner bien malgré eux dans un tourbillon d’aventures dont aucun ne sortira indemne.
L’Enfant de poussière est un formidable roman d’apprentissage dans un univers fantaisiste d’une profondeur inouïe. Tous les personnages, tous les peuples, toutes les contrées et tous les lieux possèdent leur caractère propre, complexe qu’on aime découvrir et reconnaître au fil des pages. L’Histoire de ce monde de Fantasy, dans laquelle s’inscrivent les intrigues politiques du récit, est extrêmement bien bâtie et documente le fil narratif avec parcimonie et justesse. Mais surtout quel bonheur de lecture ! On s’attache presque immédiatement à Syffe, jeune orphelin de 8 ans, et on l’accompagne avec effroi, joie ou consternation dans ses aventures palpitantes, et dans un destin qui le dépasse. Un des plus grands romans de Fantasy de ces dernières années !

Conseillé par (Libraire)
11 février 2016

Lucie, librairie Cheminant à Vannes

Envie d’un peu de douceur ? La douce Rosalie tient une papeterie dans le quartier de Saint-Germain. Le grincheux Max Marchais est un célèbre auteur de livres pour enfant. L’étrange américain Robert Sherman préfère Shakespeare à sa carrière d’avocat. Le hasard de quelques pas va les conduire à se rencontrer, au risque de chambouler leurs vies ! Une jolie comédie romantique qui nous entraîne dans Paris et les secrets du Tigre bleu.

Conseillé par (Libraire)
20 janvier 2016

Coup de cœur de Nathalie, librairie Charlemagne, Toulon

Comme à son habitude Nicolas Le Floch nous entraîne dans le Paris de cette fin du 18ème, où les idées révolutionnaires germent, les intrigues se lient et les complots naissent…. Encore une belle réussite !

  • 1
  • 2