S'il n'en restait que 100 - Rentrée littéraire 2020

Après les « jours de {grand} vide » que nous avons vécus au printemps dernier, où les autres étaient à des « kilomètres à la ronde », nous avons pu comprendre, intégrer au plus profond, combien les livres et peut-être plus particulièrement les romans étaient importants, indispensables, un peu une « autre moitié… » de nous-mêmes.

Puis est arrivée la « lumière d’été », et nous nous sommes dit « tout ira bien », nous sommes ressortis, avons repris la route quelques fois sans idée précise, puisque nous ne pouvions pas prendre la « route 203 en Patagonie » ou celle de « l’Alabama », et nous avons suivi la « trajectoire des confettis », pour nous poser au bord de la mer, écouter « le dit du mistral » ou au pied des sommets. Nous avions retrouvé « les grands vertiges » et la « République du bonheur » le soir du 14 juillet, en dansant avec « Betty » pour échanger quelques « baisers parfum tabac ». Nous nous sommes rassemblés, portés par « l’âme du jazz ». Mais, toujours en emmenant nos fidèles compagnons les livres, car ils sont « le sel de tous les oublis » et « ce qu’il faut de nuit » pour braver la « bête aux aguets ».

Vient maintenant la Rentrée, nous pourrions penser « tout va me manquer », mais ce serait une nouvelle fois faire abstraction de la littérature, car elle sera de nouveau là, comme une « delicious food », mangée à la « cuillère ». « Les impatientes » seront chez leurs dès fin août, comme dans un « sanctuaire » pour venir chercher le guide de la rentrée littéraire S’il n’en restait que 100, et circuler dans les allées comme « dans un sublime royaume » de « sang et d’encre » à la « chasse aux âmes », en pensant que « ce qu’ici-bas nous sommes » n’aurait pas la même valeur sans ces « villes de papier » que sont les Librairies.

Alors dans un « Aria », disons : « On ne touche pas » à la littérature, « ce lien entre nous » !