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18,80

Photographe de guerre, Étienne a toujours su aller au plus près du danger pour porter témoignage. En reportage dans une ville à feu et à sang, il est pris en otage. Quand enfin il est libéré, l’ampleur de ce qu’il lui reste à réapprivoiser le jette dans un nouveau vertige, une autre forme de péril.
De retour au village de l’enfance, auprès de sa mère, il tente de reconstituer le cocon originel, un centre depuis lequel il pourrait reprendre langue avec le monde.
Au contact d’une nature sauvage, familière mais sans complaisance, il peut enfin se laisser retraverser par les images du chaos. Dans ce progressif apaisement se reforme le trio de toujours. Il y a Enzo, le fils de l’Italien, l’ami taiseux qui travaille le bois et joue du violoncelle. Et Jofranka, “la petite qui vient de loin”, devenue avocate à La Haye, qui aide les femmes victimes de guerres à trouver le courage de mettre en mots ce qu’elles ont vécu.
Ces trois-là se retrouvent autour des gestes suspendus du passé, dans l’urgence de la question cruciale : quelle est la part d’otage en chacun de nous ?
De la fureur au silence, Jeanne Benameur habite la solitude de l’otage après la libération.

Sur cette thématique éminemment contemporaine, le nouveau roman de Jeanne Benameur s’ouvre comme un film d’action pour mieux se muer en authentique livre de sagesse. Avec la délicatesse d’âme et la profonde sincérité qu’on lui connait, l’auteur des Demeurées et de Profanes y tend une ligne droite entre la tête et le cœur, un chemin vers des êtres debout.

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Prix Brignoles 2015 - Catégorie littérature française


Prix Interallié 2015

Grasset

22,00

« A Bologne, il couche avec Bianca dans un amphithéâtre du XVIIe et il échappe à un attentat à la bombe. Ici, il manque de se faire poignarder dans une bibliothèque de nuit par un philosophe du langage et il assiste à une scène de levrette plus ou moins mythologique sur une photocopieuse. Il a rencontré Giscard à l’Elysée, a croisé Foucault dans un sauna gay, a participé à une poursuite en voiture à l’issue de laquelle il a échappé à une tentative d’assassinat, a vu un homme en tuer un autre avec un parapluie empoisonné, a découvert une société secrète où on coupe les doigts des perdants, a traversé l’Atlantique pour récupérer un mystérieux document. Il a vécu en quelques mois plus d’événements extraordinaires qu’il aurait pensé en vivre durant toute sa vie. Simon sait reconnaître du romanesque quand il en rencontre. Il repense aux surnuméraires d’Umberto Eco. Il tire sur le joint. »

Le point de départ de ce roman est la mort de Roland Barthes, renversé par une camionnette de blanchisserie le 25 février 1980. L'hypothèse est qu'il s'agit d'un assassinat. Dans les milieux intellectuels et politiques de l'époque, tout le monde est suspect...

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Prix Interallié 2015


19,00

Emile subit les lubies et les mauvais traitements de son père, qui s'imagine un jour parachutiste, un autre pasteur ou agent secret américain, devant sa mère indifférente. Une nuit, alors qu'Emile a 13 ans, son père se réveille rebelle chargé de tuer le Général de Gaulle. Il enrôle Emile dans son organisation secrète.

« Mon père a été chanteur, footballeur, professeur de judo, parachutiste, espion, pasteur d’une Eglise pentecôtiste américaine et conseiller personnel du général de Gaulle jusqu’en 1958. Un jour, il m’a dit que le Général l’avait trahi. Son meilleur ami était devenu son pire ennemi. Alors mon père m’a annoncé qu’il allait tuer de Gaulle. Et il m’a demandé de l’aider.
Je n’avais pas le choix.
C’était un ordre.
J’étais fier.
Mais j’avais peur aussi…
À 13 ans, c’est drôlement lourd un pistolet. »

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Prix du Style 2015


14,00

Une plage, sa plage, belle et violente, une plage qu’elle côtoie depuis trente-cinq ans, chaque été, pleine de souvenirs d’amour, d’amitié, de désir, de rires et de peurs. Cette plage où l’on se baigne nu, où l’on se moque de la bienséance. Elle y rencontre Jean, homosexuel qui profite ici de vivre enfin pleinement, au sein d'une communauté informelle. Alain Robet illustre d’aquarelles vives les paysages magnifiquement décrits par Catherine Cusset.
Quatrième de couverture

« Je l’ai rencontré il y a seize ou dix-sept ans, à une époque où la plage était plus peuplée qu’aujourd’hui. Ce n’était pas une plage méditerranéenne, pas une boîte de sardines : les petits groupes de corps allongés au soleil n’étaient pas proches les uns des autres. De femme seule, il n’y avait que moi. Je ne connaissais personne. J’arrivais, me baignais nue, me rhabillais, lisais au soleil, repartais sans parler à personne. Il était seul, lui aussi. »


Editions de Fallois

Jusqu'au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair.
Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l auteur de La Vérité sur l Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey.
Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne.
Huit ans après le Drame, c est l histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu en février 2012, il quitte l hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s atteler à son prochain roman.
Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu il éprouva jadis pour cette famille de l Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?

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