Milan est un jeune homme en quête de repères et d’identité, en effet ce jeune métis ne parvient pas à aborder ses origines rwandaises avec sa mère qui reste mutique sur son passé. Alors sous le prétexte de finaliser son mémoire de fin d’études, il décide de retrouver sa famille au pays et comprendre enfin d’où il vient …
Sa rencontre avec Stella et la vieille Rosalie va être déterminante pour comprendre le destin de sa lignée maternelle, mais aussi les drames et les traumatismes qui ont jalonnés le Rwanda depuis plusieurs générations …
Après « petit pays » l’auteur aborde à travers ce roman la difficulté pour les survivants de parler de leur vécu, il nous raconte aussi comment le pays a tenté de penser ses blessures avec notamment la mise en place des tribunaux « gacaca » pour juger les génocidaires et il évoque aussi la construction « raciale » élaborée par les anciens belges secondée par l’Eglise catholique pour diviser la population et ainsi mieux les soumettre …
Un livre fort en émotions et je ne peux que vous inviter à le découvrir et alors vous comprendrez pourquoi ce roman a pour titre « jacarenda » !!!

2013, Tony Pietrus, spécialiste des clathrates reçoit une enveloppe suspecte ... C’est le début de ce roman phénoménal qui à travers le destin de six personnages nous racontent sur une trentaine d’années les possibles ou inévitables conséquences du réchauffement climatiques. En effet les différents personnages issus de milieu et de sensibilité différents vont interagir pendant tout le récit. Cela nous permet d’avoir une vision kaléidoscopique des évènements dans lesquels le changement climatique, l’économie, le politique sont étroitement liés.
Après son premier roman « Ohio », l’auteur nous propose cette fresque de plus de 1000 pages qui lui a demandé plus d’une dizaine d’années de recherches et de travail. Le résultat est magistral et si parfois le propos semble ardu, la lecture est captivante et je vous promets que ce livre vous hantera longtemps tant il parait glaçant de vérité dans ses projections !!!

Rosalie Iron Wing est une petite indienne qui a vécu ses premières années avec son père dans une cabane au milieu des bois. Ce dernier lui apprit à reconnaitre les étoiles dans le ciel et à vivre en communion avec la nature. Mais lorsqu’il décède; elle n'a que douze ans et elle est brutalement arrachée à son milieu pour être confiée à une famille d’accueil qui la méprise.
30 ans plus tard, devenue veuve, Rosalie se met en quête de la cabane paternelle et commence une enquête pour retrouver ses racines et découvrir qu’elle est la descendante d’une famille de "semeuse".

Pour ce premier roman traduit, Diane Wilson s’est inspirée de ses propres ancêtres pour nous raconter le destin de cette lignée de femmes qui avaient appris à conserver des graines pour pouvoir en toute circonstances nourrir leurs familles… Cela donne un livre magistral qui évoque avec émotion le combat de ces femmes mais aussi la douleur et le traumatisme des enfants qui pour leur "bien" ont été arrachés à leurs familles et à leurs cultures…
J’ai vraiment adoré cette histoire et j’espère qu’elle vous touchera aussi !

Rosalie Iron Wing est une petite indienne qui a vécu ses premières années avec son père dans une cabane au milieu des bois. Ce dernier lui apprit à reconnaitre les étoiles dans le ciel et à vivre en communion avec la nature. Mais lorsqu’il décède; elle n'a que douze ans et elle est brutalement arrachée à son milieu pour être confiée à une famille d’accueil qui la méprise.
30 ans plus tard, devenue veuve, Rosalie se met en quête de la cabane paternelle et commence une enquête pour retrouver ses racines et découvrir qu’elle est la descendante d’une famille de "semeuse".

Pour ce premier roman traduit, Diane Wilson s’est inspirée de ses propres ancêtres pour nous raconter le destin de cette lignée de femmes qui avaient appris à conserver des graines pour pouvoir en toute circonstances nourrir leurs familles… Cela donne un livre magistral qui évoque avec émotion le combat de ces femmes mais aussi la douleur et le traumatisme des enfants qui pour leur "bien" ont été arrachés à leurs familles et à leurs cultures…
J’ai vraiment adoré cette histoire et j’espère qu’elle vous touchera aussi !

Sy Baumgartner est un homme de soixante-et-onze ans, professeur de philosophie, devenu veuf suite au décès accidentel de son épouse neuf ans plutôt. Sa vie est routinière et monotone et il s’évade en se remémorant les souvenirs de leurs vies communes pendant quarante ans.
Dans ce roman, Paul Auster s’interroge sur la mémoire et sur le fait que l’on retienne certains moments plus que d’autres. Il s’attache aussi à relever les hasards et les coïncidences et leurs conséquences dans le destin des personnages et, pour ceux qui, comme moi, ont lu toute l’œuvre de cet auteur, son roman est truffé de références à ses livres précédents comme, par exemple, la femme de Baumgartner qui n’est autre que Anna Blume…

C’est toujours pour moi un immense plaisir de lire cet auteur qui vient malheureusement de nous quitter. Si vous aimez déjà son univers, vous ne serez pas déçu par son dernier roman !