1, Moi, ce que j'aime, c'est les monstres

Emil Ferris

Monsieur Toussaint Louverture

  • Conseillé par
    16 décembre 2019

    bande dessinée

    On ne présente plus cet excellent album maintes fois primé.

    Ses personnages plus vrais que nature ; ses intrigues ; son graphisme.

    Un auteur et dessinateur qui vous embarque dans son univers dès la première page.

    Quelques longueurs, parfois.

    Mais une lecture addictive tant on a envie de retrouver Sandy et sa faim insatiable, le passé d’Anka, et le frère décédé mystérieusement.

    Au milieu de passages violents – nous sommes à Chicago dans les années 60 – apparaissent des toiles de maîtres, offrant une respiration artistique.

    Sans oublier Karen avec son imper et son chapeau de détective, ses quenottes apparentes.

    https://alexmotamots.fr/moi-ce-que-jaime-cest-les-monstres-emil-ferris/


  • Conseillé par
    10 avril 2019

    Une expérience graphique renversante

    Dans son premier roman graphique Moi, ce que j'aime, c'est les monstres, Emil Ferris, à l'aide de son seul stylo à bille, donne naissance à un univers foisonnant qui mêle adroitement monde réaliste et fantastique.
    Son héroïne, Karen, dix ans, étouffe son sentiment de différence sous un masque de loup-garou. L'imaginaire de Karen déborde en effet de créatures plus monstrueuses les unes que les autres mais les véritables monstres, eux, ont un visage bien humain et rôdent partout : dans le cancer qui ronge sa mère, dans les dissimulations de son grand frère Deeze, dans l'intolérance de ses camarades d'école, dans le nazisme qu'a dû fuir sa mystérieuse voisine Anka.
    Présenté comme un journal intime crayonné sur un carnet à spirale, Moi, ce que j'aime, c'est les monstres nous livre une expérience graphique renversante qui bouleverse les codes narratifs traditionnels de la BD.
    La densité et la force du dessin d'Emil Ferris retracent brillamment l'époque, la culture et la société du Chicago des années 60. Ce mélange inédit de genres et de thèmes a priori éloignés est aussi un formidable éloge de l'art et de la différence. Vivement le deuxième opus !


  • Conseillé par (Libraire)
    12 décembre 2018

    IMPRESSIONNANT !

    Un roman foisonnant, un travail titanesque d'une densité graphique et narrative impressionnante et le tout entièrement réalisé au stylo bille !

    C'est à découvrir, à lire, relire, et à offrir !!!


  • 31 août 2018

    L'OVNI DE LA RENTREE

    Karen Reyes est une fillette de10 ans qui vit à Chicago à la fin des années 60.
    Elle préfère s'imaginer en loup-garou pour affronter l'existence, les drames familiaux et assumer ses différences. Petite fille singulière à l'imagination débridée, elle observe le monde et la complexité des adultes qui l'entourent. Mais, lorsque sa voisine la belle Anka Silverberg est retrouvée morte une balle dans le cœur, elle décide d'enquêter. Avec un chapeau mou et un imperméable trop grand, elle découvre alors le passé sombre d'Anka qui nous ramène au cœur de l'Allemagne nazie. Et les monstres évoqués dans le titre sont bien là, tapis dans les recoins de l'histoire, démons de notre passé ou fantôme qui pèsent sur nos vies. Emil Ferris signe là une œuvre unique déjà saluée par la critique et par ses pairs aux Etats-Unis.
    Elle porte un regard singulier sur le difficile métier d'homme, sur la complexité à vivre ses différences et à affronter ses fantômes. Elle nous offre au final un récit bouleversant et universel porté par un graphisme tour à tour déroutant ou captivant. Un très gros coup de cœur !