- EAN13
- 9782749278698
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 07/12/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Sciences et pandémies : quelle éthique pour demain ?
Emmanuel Hirsch, Virginie Pirard, Frédérique Coulée
Erès
Autre version disponible
-
Papier - Erès 28,00
Les crises sanitaires mondiales provoquées par le VIH, mais aussi celles plus
limitées dans l’espace ou dans le temps (Ebola, Zika...) ont déjà confronté la
société internationale à l’urgence tant de la gestion de crise que de la
recherche. Les solutions qui ont alors été trouvées constituent un héritage
dont on peut se demander s’il a été suffisamment mis à profit lors de la crise
de Covid-19. Il est dès lors temps d’analyser les avancées et les limites en
vue d’un bilan global comme d’une meilleure préparation aux crises sanitaires
futures. Si l’articulation entre découverte en recherche et application en
santé publique reste un enjeu crucial, la gestion de la crise sanitaire et,
plus spécialement, la place faite à la science dans cette gestion, ont éprouvé
les choix institutionnels. Les États, les organisations internationales telles
que l’OMS ou l’Union européenne ont été mis sous tension. Le modèle
démocratique a parfois été questionné, voire bousculé. Plus encore, la
solidarité internationale, indispensable pour mettre fin à la propagation
mondiale de la maladie, est apparue particulièrement difficile à mobiliser.
Ainsi la gouvernance sanitaire internationale s’est, de toute évidence, avérée
fragile. Ce constat appelle à une analyse critique et à un renouvellement des
pratiques.
limitées dans l’espace ou dans le temps (Ebola, Zika...) ont déjà confronté la
société internationale à l’urgence tant de la gestion de crise que de la
recherche. Les solutions qui ont alors été trouvées constituent un héritage
dont on peut se demander s’il a été suffisamment mis à profit lors de la crise
de Covid-19. Il est dès lors temps d’analyser les avancées et les limites en
vue d’un bilan global comme d’une meilleure préparation aux crises sanitaires
futures. Si l’articulation entre découverte en recherche et application en
santé publique reste un enjeu crucial, la gestion de la crise sanitaire et,
plus spécialement, la place faite à la science dans cette gestion, ont éprouvé
les choix institutionnels. Les États, les organisations internationales telles
que l’OMS ou l’Union européenne ont été mis sous tension. Le modèle
démocratique a parfois été questionné, voire bousculé. Plus encore, la
solidarité internationale, indispensable pour mettre fin à la propagation
mondiale de la maladie, est apparue particulièrement difficile à mobiliser.
Ainsi la gouvernance sanitaire internationale s’est, de toute évidence, avérée
fragile. Ce constat appelle à une analyse critique et à un renouvellement des
pratiques.
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